Un problème invisible est impossible à résoudre : cet adage s’applique parfaitement au Cloud.
Ces deux dernières années, une nouvelle réalité des entreprises a émergé. Petit à petit, les organisations réalisent que, pour rester dans la course dans ce nouvel environnement ultra concurrentiel et totalement dématérialisé, elles doivent adopter de nouvelles stratégies d’infrastructure. La migration vers le Cloud en fait partie.
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Le Cloud se généralise
Les entreprises se tournent massivement vers le numérique et les projets basés sur le Cloud pour gagner en agilité, augmenter leur rentabilité et étendre la disponibilité de leurs services. La migration vers le Cloud n’est pas une nouveauté en soi, mais la pandémie a largement accéléré le mouvement. D’après le rapport Flexera 2021 sur l’état du Cloud, 90 % des entreprises interrogées prévoient d’intensifier leur usage des services Cloud.
Passer du datacenter classique à une infrastructure Cloud n’est pourtant pas sans risques.
La migration vers le Cloud est un projet de grande envergure. Et le peu voire l’absence de visibilité sur les réseaux des fournisseurs Cloud ne permet pas aux équipes IT d’estimer, d’assurer ni même d’optimiser le niveau de performances espéré par les collaborateurs et les clients. Les outils de supervision classiques basés sur la capture de paquets ou le protocole NetFlow ne fonctionnent pas en dehors de l’environnement de l’entreprise, ce qui crée des angles morts. Par ailleurs, les tests traceroute réactifs, seule alternative possible, sont chronophages et contraignent les équipes à intervenir à posteriori pour chercher la cause première, alors que la plupart des chemins dynamiques sur Internet ou les réseaux des fournisseurs Cloud ont déjà changé.
Limiter les risques liés à la migration
La technologie Cloud aveugle crée de vastes zones d’ombre. Dans ce contexte, les services IT ont une marge de manœuvre limitée : ils ne peuvent établir ni bases de référence pour les performances avant la migration ni indicateurs clés de performance (KPI), et encore moins optimiser les performances pendant et après la migration.
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Sans ces outils, aucune métrique ne permet d’attester la viabilité de votre projet en cours de migration ni l’aboutissement du déploiement pour l’ensemble des utilisateurs. Conclusion, les migrations piétinent ou s’étirent en longueur, au gré des fluctuations de performances mises au jour par le service IT et des corrections apportées pour les utilisateurs. À l’augmentation du coût du projet s’ajoute la déception des utilisateurs et de l’équipe IT, qui ne bénéficient pas pleinement de l’agilité supposée du Cloud.
C’est là qu’entre en jeu Cisco ThousandEyes.
ThousandEyes assure une visibilité des réseaux des FAI et des fournisseurs de contenu, mais aussi des environnements Cloud public et hybride. Les entreprises peuvent ainsi mesurer, visualiser et optimiser les performances des applications et des réseaux, qu’elles en soient propriétaires ou non.
Avec des points d’observation déjà provisionnés dans les grands réseaux Cloud public, dans près de 200 villes partout dans le monde, les ThousandEyes Cloud Agents permettent aux entreprises d’accéder instantanément à une mine d’informations concernant les performances du Cloud public et l’infrastructure tierce (par exemple les FAI) sur laquelle elles reposent. En bref, ThousandEyes supprime les angles morts et rapproche les ressources du périmètre de l’entreprise.
Six clés pour améliorer la visibilité
Faisons le point sur la planification de votre migration Cloud.
Les architectures et les applications Cloud sont de plus en plus sophistiquées, et chaque nouvelle génération est une source potentielle d’angles morts. Dans cette optique, nous vous livrons six clés pour améliorer la visibilité et faire aboutir vos efforts avant, pendant et après la migration.
- Commençons par l’établissement de données de référence. Ces données permettent de connaître les niveaux de performance avant la migration et de mieux évaluer les améliorations qui s’ensuivent. Analysez les applications de votre datacenter et définissez, pour chacune, une mesure de référence pour la latence, la perte et la gigue.
- Passons aux objectifs, sans oublier que la migration Cloud n’est pas toujours synonyme d’amélioration des performances… Toujours est-il que vos données de référence vous permettent d’établir vos indicateurs clés de performance (les KPI) ou de déterminer les limites de performances acceptables pour la latence, la perte et la gigue après la migration. Vous pouvez comparer vos KPI et vos objectifs, au lieu d’être tributaire des performances du Cloud.
- La visibilité ThousandEyes permet également de tester et de comparer les fournisseurs Cloud et les fournisseurs de service. Tester un panel de fournisseurs – AWS, Google Cloud, etc. – vous permet de choisir celui qui propose le routage du trafic optimal et qui est le mieux adapté à l’entreprise, au datacenter, aux régions de service et aux utilisateurs en bout de chaîne.
- Tout est prêt pour démarrer la migration vers le Cloud. Toujours là pour vous épauler, ThousandEyes assure la vue indispensable pour tester vos KPI en continu, optimiser les applications et ajuster les services en permanence afin d’atteindre, voire de surpasser, vos objectifs de performance.
- Avant-dernier point sur cette liste : l’optimisation. Après la migration, il est important de comparer les performances aux seuils définis et de réfléchir constamment en termes d’optimisation. Plusieurs leviers sont à votre disposition : changer de fournisseur de connectivité, améliorer le routage, évaluer la performance des services réseau, par exemple des fournisseurs DNS ou CDN…
- Terminons par le dépannage, un point à ne pas négliger. Dans une infrastructure Cloud, une multitude de fournisseurs font le lien entre votre entreprise et les utilisateurs. Avec des opérations de maintenances réseau quasi quotidiennes, vous veillerez à limiter votre temps moyen de résolution des pannes (MTTR). Pour cela, vous devrez abandonner certaines habitudes et passer de la correction immédiate (le « find-and-fix ») à l’escalade. Le fait d’avoir gagné en visibilité vous donne un bon aperçu des problèmes de performance. D’un simple clic, vous pourrez les faire remonter au fournisseur concerné pour correction.
Bien appréhender la connectivité et le trafic
ThousandEyes concilie différents points d’observation pour assurer une visibilité réseau de bout en bout. Nos Enterprise Agents supervisent l’activité réseau de l’intérieur pour vous informer sur la connectivité et le trafic entre le datacenter ou le campus et le Cloud public. Nos Cloud Agents fournissent les données de performance des opérateurs de transit locaux et des FAI sur le dernier kilomètre pour simuler l’expérience utilisateur. Vous avez ainsi une visibilité des performances depuis l’extérieur, telle qu’appréhendée par les clients ou les employés hors de votre réseau, qu’ils soient en contact avec votre réseau ou non. Quant à nos Endpoint Agents, installés sur les ordinateurs des collaborateurs, ils supervisent l’activité du point de vue des utilisateurs finaux : vous êtes directement témoin de leur expérience numérique.
Les sociétés du classement Global 2000 et du Fortune 500 et les principaux fournisseurs de SaaS du monde entier font confiance à ThousandEyes pour développer et mener à bien leur migration Cloud.